LES PHRASES TOUCHY À BANNIR AU BUREAU
PRUDENCE AU BUREAU / CES PHRASES À RISQUE
Mon premier, ce sont les phrases que nous connaissons tous, utilisées soit par nous-mêmes, soit par un de nos collègues dans notre open space. Mon second, elles peuvent être utilisées volontairement… ou non… à mauvais escient ou non. Mon troisième, ces phrases restent dangereuses à utiliser, car elles peuvent causer votre perte.
En résumé, il est préférable d’éviter ces phrases au bureau, sous peine de prendre des risques et de mettre en péril votre situation.
LA PHRASE PEU COOPERATIVE /
«JE NE PEUX PAS, JE N’AI PAS LE TEMPS »
Votre collègue a besoin de relecture et vous demande de l’aide. Mais vous n’avez pas le temps car vous êtes sous l’eau, donc vous répondez : « Je n’ai pas le temps pour ça. »
Grosse erreur de votre part, c’est une manière moins trash de dire : « Tu es mignon, mais mon travail est plus important que le tien, j’ai autre chose à faire. » Elle est donc extrêmement dévalorisante envers votre collègue qui cherchait seulement une relecture. Cette réponse démontre aussi votre défaut de gestion du temps et que vous n’avez pas l’esprit d’équipe.
Il existe plusieurs manières de répondre à cette demande en toute diplomatie. Par exemple, n’hésitez pas à le rediriger vers une autre personne ou à reporter votre relecture à plus tard.
LA PHRASE DU SEUM /
«BAH ALORS ? ON PREND SON APRÈM ? »
Une fois dans notre vie, nous avons tous au moins reçu cette phrase, notamment avant le week-end ou un jour férié.
Franchement, cette phrase dégage souvent un sentiment d’amertume de la part de votre collègue et peut souvent signifier : « Quel fainéant ! » Cependant, cette phrase reste problématique, surtout en 2023, où le présentéisme à la française est progressivement remis en question. De plus, si votre collègue a terminé son travail et n’a pas de priorités particulières, il peut tout à fait partir à l’heure au lieu de rester simplement pour faire acte de présence devant son bureau. Alors pourquoi essayer de le faire se sentir coupable ?
En réalité, à ce moment-là, vous pourriez lui demander comment il parvient à s’organiser aussi efficacement. Et dans le cas contraire, où il partirait en laissant votre équipe débordée, l’afficher devant tout le monde n’est généralement pas la solution : il vaut mieux attendre son retour pour en discuter en tête-à-tête.
MANAGEMENT PAR LA PEUR /
«TU N’ES PAS CONTENT ! LA PORTE EST GRANDE OUVERTE »
Souvent utilisée par notre boss dans un état de furie, notamment lorsque nous remettons ses décisions en question, cette phrase est typique du « management par la peur ». Son principe est de créer une pression constante sur les collaborateurs et de briser complètement la cohésion d’équipe. Autant dire que cela relève du management des années 90.
Dans une telle situation, il est crucial de changer rapidement de méthode, car le management par la peur reste extrêmement toxique pour les collaborateurs. Il ne faut jamais réagir à chaud, comme on le sait bien, car cela ne fera qu’aggraver les choses.
En réagissant de cette manière, vous risquez de faire fuir tous vos collaborateurs et de vous retrouver seul(e) à gérer votre entreprise. Il est donc essentiel de privilégier des approches de gestion plus positives et constructives pour maintenir un environnement de travail sain et motivant.
LES DRAMAS, TOUJOURS LES DRAMAS /
«IL FAUT QUE JE TE PARLE »
Nous connaissons tous un collègue de travail qui se préoccupe davantage des drames de l’entreprise et des petits conflits de cour de récréation. Et bien sûr, dès que le supérieur prononce la fameuse phrase « Il faut que je te parle », cela annonce presque gentiment :
« Je vais te faire mijoter et te stresser avant de te passer un savon. »
Nous sommes tous d’accord que ce genre de phrase annonce rarement une bonne nouvelle, car personne ne l’a jamais prononcée pour dire qu’il adore notre travail et nous offre une prime. Cependant, stresser son collaborateur avant de lui passer un savon n’est pas la meilleure solution.
Pour remédier à cela, il serait préférable d’être moins froid et direct, en disant par exemple :
« X, j’aimerais te parler plus tard concernant le dossier Y. » De nos jours, se laisser aller à de telles petites phrases assassines par manque de temps ou de diplomatie est préjudiciable pour nos collègues.